DR GÉRALD FRANCHI

Chirurgie esthétique et réparatrice

Le lifting du visage, une histoire de femmes

L’histoire du lifting est intimement lié à celle d’une femme : Suzanne Noël (1878-1954), Docteure en Médecine, spécialisée en chirurgie esthétique et surtout pionnière de la chirurgie esthétique et plastique. Féministe dans l’âme aussi, dont la vocation était de venir en aide aux femmes et de leur permettre de choisir leur destin et dont le parcours est surprenant de liberté pour l’époque.

Son intérêt pour la chirurgie plastique du visage

Suzanne Noël Histoire Lifting

Dès 1908, elle exprime la volonté d’opérer des personnes pour réparer leur visage, pour changer leur vie. Elle est d’abord externe chez le Pr. Morestin, puis en dermatologie chez le Pr. Brocq. Sa première patiente est une laborantine, dévisagée par de l’acide sulfurique. Puis, elle réalise sur des patients volontaires de l’hôpital de Saint-Louis des interventions de chirurgie esthétique : otoplastie, ablation de tatouages, etc.

Ci contre : Suzanne Noël réalise un lifting de la face à mains nues, 1925.

Rajeunir le visage, l’opération de chirurgie esthétique de Sarah Bernardt

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En 1912, les journaux font leur une en parlant du rajeunissement du visage de Sarah Bernardt rentrée depuis peu des États-Unis. Intéressée par la procédure, Suzanne Pertat (nom de son premier mari) rencontre l’actrice. Opérée par un chirurgien de Chicago, elle a eu une bande de peau prélevée d’une oreille à l’autre. Cette opération a permi de réduire les rides frontales et de la patte d’oie, mais Suzanne Pertat constate que le bas de son visage n’a pas été rajeunit lors de l’intervention. L’actrice devient alors l’une de ses premières clientes.

1914-1918, les “Gueules cassées” et les progrès de la chirurgie réparatrice

La première guerre mondiale est responsable de nombreuses blessures de la face, les soldats arrivent défigurés par des éclats d’obus. La chirurgie esthétique et réparatrice fait de grands progrès à cette époque et certains soldats, défigurés par la guerre, s’en sortent avec quelques cicatrices. Des unités de chirurgie maxillo-faciale sont alors créées. Et, pendant cette période, Suzanne Pertat se forme à la chirurgie réparatrice et correctrice, notamment en assistant le Docteur Thierry Martel, pionnier de la neurochirurgie dans l’hexagone. Elle imagine de nouveaux visages pour offrir une nouvelle vie à ces soldats défigurés. Après la guerre, Suzanne Pertat ne peut exercer seule sans avoir passé sa thèse, l’autorisation donnée aux internes pendant la guerre a expiré lors de la signature du Traité de Paix.

1919, mariage avec André Noël

La chirurgie plastique ambulatoire du visage

Après la guerre, Suzanne Noël ouvre un cabinet avec son second mari, André Noël. Elle pratique de la chirurgie esthétique en ambulatoire. Elle fait principalement ce qu’elle désigne comme étant des “lissages”, qui sont les prémices du lifting du visage. Elle met même au point ses propres instruments chirurgicaux – pinces, crâniomètre, gabarits, etc. – et permet aux femmes de repartir sans séquelles majeures. Ainsi, elle raconte : « Une femme médecin serbe fut opérée par moi, un soir à 6 heures en toilette de soirée, puisqu’elle dînait à l’Ambassade à 8 heures. Elle eut un succès éblouissant, tous les invités qui la connaissaient attribuant sa plus parfaite beauté à l’admirable robe qu’elle portait. Le lendemain elle partait pour Vienne d’où son mari médecin également me télégraphia quelques jours après : Fils enlevés par moi, résultat merveilleux, reconnaissance absolue ! » Ces interventions sont limitées et nécessitent aux patientes de revenir jusqu’à 8 fois au cabinet pour des retouches qui permettent de superbes résultats au vu des moyens utilisés.

1923, le club des Soroptimistes

Suzanne Noël est contactée par Stuart Morrow et la fondatrice des Soroptimistes – le Rotary féminin – afin de créer une antenne en Europe. Suzanne Noël est déjà très active et féministe, elle a précédemment appelé les femmes au travail à ne pas payer d’impôts à l’État puisqu’il ne leur accorde aucun droit, ni reconnaissance. « Les difficultés ne manquaient pas. D’abord l’idée de club, inconnu en France, pour les femmes… puis nous avions contre nous nos propres maris qui voyaient d’un fort mauvais œil des déjeuners hebdomadaires au restaurant sans leur présence, alors qu’ils restaient à la maison. Ils admettaient fort bien cela pour les rotariens, qui étaient des hommes, mais pas pour leurs femmes. (…) Il faut penser qu’en 1924 les femmes n’avaient encore aucune liberté personnelle, et celles qui poussaient à ces libérations étaient l’objet de la risée et appelées « suffragettes ». J’étais une des plus visées, portant sur mon chapeau un ruban sur lequel était imprimé en lettres dorées : «Je veux voter.» Le mot « Soroptimist » fait d’un latin… relatif n’était pas fait pour faciliter ma tâche.(…) Je m’étais en outre spécialisée dans la chirurgie plastique, inconnue jusque-là, et on disait de moi que j’étais deux fois folle. » ”

1924, les Soroptimist voient le jour

Le club de Paris voit le jour et la première réunion a lieu avec de nombreuses autres femmes de tous les horizons : professions libérales, artistiques ou des affaires, toutes amies ou patientes de la chirurgienne. Parmi elles, des membres prestigieuses prennent part aux discussions : “Thérèse Bertrand-Fontaine, première femme médecin des hôpitaux, Cécile Brunschvig, première française secrétaire d’État, Anna de Noailles, Jeanne Lanvin, Lucie Delarue-Mardrus, Mc Yvonne Netter et FvT Marcelle Kraemer-Bach à qui l’on doit les modifications du code matrimonial, Béatrix Dussane, de la Comédie française, Nadia Boulanger, Lily Laskine et tant d’autres.”

1925, thèse “l’extension du gros orteil, d’origine périphérique”

Suzanne Noël dépose finalement sa thèse, ce qui lui permet d’ouvrir un cabinet et de ne plus dépendre d’un mari pour exercer.

1925, les femmes affluent au cabinet de Suzanne Noël

Avec l’évolution de la mode et des tendances qui valorisent les figures longilignes et une mode “garçonne”, les femmes qui se rendent au cabinet du Dr Suzanne Noël souhaitent principalement des réductions mammaires, remodelage du fessier ou des seins, rhinoplasties, affinage des jambes et de l’abdomen. Toutes ces interventions de chirurgie esthétique sont des nouveautés et Suzanne est une pionnière et une innovatrice. Une autre tendance de l’époque est aussi incarnée par ces femmes qui la consultent suite à un licenciement car elles ne paraissaient plus assez jeunes. L’indépendance financière des femmes est au cœur de son combat pour leur permettre de subvenir à leurs besoins, de trouver un travail et de s’affranchir. Elle est certaine que leur transformation joue un rôle important dans leur libération. Elle publie en 1926 “La Chirurgie Esthétique : son rôle social” avec ses procédures, photos pré et post opératoires, etc. et souhaite prouver que la chirurgie esthétique à un véritable rôle d’intégration, mais peut également contribuer au bonheur.

Dès 1936 Suzanne Noël se consacre aux Soroptimist

Suite à la perte de sa vue, elle subit une opération réussie de la cataracte, mais elle décide tout de même de réduire son activité en tant que chirurgienne plastique. Elle se consacre à ouvrir de nouvelles antennes du club féminin et féministe et donne des conférences sur sa pratique et ses techniques chirurgicales. Elle fonde les clubs de La Haye, Amsterdam, Vienne, Berlin, Anvers, Genève, les clubs baltes, Oslo, Budapest, Pékin et Tokyo ainsi que la Fédération européenne continentale.

1939-1945, Suzanne Noël reprend du service

Pendant la Seconde Guerre Mondiale et en particulier sous l’Occupation, Suzanne Noël se consacre de nouveau à son métier de Chirurgienne Plastique et permet à des résistants recherchés par les services de Gestapo de changer de visage. Puis, au retour des personnes déportées pendant la guerre, elle contribuera à efface traces et séquelles de leur déportation.

Après guerre, développement de la chirurgie esthétique

La Société Française de Chirurgie Plastique née en 1952, l’évolution des tendances de la mode vers des figures rondes et généreuses de pin-ups et la libération sexuelle participent à l’évolution rapide de la chirurgie esthétique et plastique. Bientôt, les liposuccions et augmentations mammaires avec prothèses sont réalisées, la demande est en constante croissance depuis lors.

Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec le Docteur Franchi, chirurgien et médecin esthétique à Paris, au +33 1 44 40 00 98 ou avec le formulaire en ligne, ou consultez le blog du Docteur Franchi.

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La chirurgie réparatrice vise à restaurer les formes et les fonctions d’un visage ou d’un corps déformé par un accident, une malformation de naissance, une tumeur ou une infection grave.